Présidentielle camerounaise : « aucun dysfonctionnement majeur » pour Elecam

Malgré les dénonciations de l’opposition, la commission électorale Election Cameroon (Elecam) s’est félicitée de bon déroulement du scrutin au Cameroun et de la forte participation.

Les Camerounais étaient appelés à voter le 9 octobre. © AFP/Martin Van der Belen

Les Camerounais étaient appelés à voter le 9 octobre. © AFP/Martin Van der Belen

Publié le 11 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

Présidentielle camerounaise : Paul Biya, jusqu’à quand ?
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Les soupçons d’irrégularités, de violences dans les régions du Sud-ouest du Cameroun, la faible affluence constatée par des observateurs internationaux et des journalistes, ou encore la mort d’une responsable locale du Social Democratic Front (SDF), n’ont pas entaché l’optimisme de la commission électorale Election Cameroon (Elecam).

"aucun dysfonctionnement"

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Son président Samuel Fonkam Azu’u a estimé « qu’aucun dysfonctionnement majeur n’a été déploré tant dans l’organisation matérielle du scrutin que dans son déroulement ». « Sur l’ensemble du territoire national, le scrutin s’est déroulé dans le calme, la sérénité, la paix et dans des conditions de sécurité satisfaisantes », a-t-il jugé.

Si la commission électorale n’a encore donné aucun chiffre de participation, Samuel Fonkam Azu’u a déclaré que « les citoyens camerounais (s’étaient) rendus en grand nombre aux urnes ».

Joshua Osih, un des vice-présidents du SDF, a en revanche qualifié le scrutin « cacophonie totale ». « Il y a eu des votes multiples par endroits », a-t-il déclaré. Selon lui, dans un bureau d’une commune du sud-ouest « il n’y avait que les bulletins de vote du RDPC ».

"cas de vote multiples"

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Une observatrice a, quant à elle, affirmé avoir été confrontée « à plusieurs cas de vote multiples ». Fred Mitchell, le président de l’équipe d’observateurs du Commonwealth a estimé que les élections avaient été exemptes de « coercition militaire ou d’interférence » mais souligné qu’il y avait un « bon nombre de plaintes à propos de l’organisation et de problèmes administratifs ».

Pour le ministère des Affaires étrangères français, l’élection s’est « globalement déroulée dans le calme » mais il a souhaité que « toute la lumière soit faite sur les quelques incidents qui auraient eu lieu ».

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Sept millions de Camerounais étaient appelés à voter dimanche. La Cour suprême, seule habilitée à proclamer les résultats selon la loi camerounaise, dispose de quinze jours pour annoncer le nom du vainqueur, dont tout semble indiquer que ce sera Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 et qui, à 78 ans, briguait un sixième mandat.

(Avec AFP)

 

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