Sans surprise, le gouvernement gabonais a validé le calendrier proposé par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap). Les élections législatives ont donc été fixé au 17 décembre, au grand dam de l’opposition qui réclame un report pour « cas de force majeure » en vue d’introduire la biométrie – ce qui a été refusé à la fois par le président Ali Bongo Ondimba et par la Cour constitutionnelle.
« Date limite de dépôt des déclaration de candidature à l’élection des députés lundi 31 octobre à 18h00 (…) la campagne sera ouverte le mercredi 7 décembre à 00h, close le vendredi 16 décembre à 24h (…) Le collège électoral sera convoqué le 17 décembre et le scrutin sera ouvert à 7h et clos à 18h », précise le texte du Conseil des ministres du jeudi 13 octobre.
"Pas de biométrie, pas d’élections"
Cette décision ne devrait pas inciter l’opposition à réintégrer les travaux de la Cenap, à laquelle elle ne participe plus depuis le mois de juillet. L’Union nationale (UN, dissoute) et l’Union du peuple gabonais (UPG) estiment que la commission électorale ne peut organiser les élections sans elles. Avec la plateforme de la société civile « Ça suffit comme ça », elles continuent à réclamer un report du scrutin. Avec un slogan clair : « Pas de biométrie, pas de transparence, pas d’élections ».
(Avec AFP)