Jeuneafrique.com : Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le championnat gabonais ?
Daniel Cousin : Tout simplement parce que je n’avais pas de club. Mon contrat avec Larissa (Grèce) s’était achevé en juin dernier. J’ai eu des propositions en Grèce, en Suisse (Servette Genève) et en France (Valenciennes et Clermont-Ferrand). Mais je pensais trouver mieux, et finalement, rien n’est venu. Les portes se sont fermées fin août à la fin du mercato, et voyant la CAN 2012 arriver, je me devais de rejouer. Avec le recul, j’ai quelques regrets d’avoir repoussé certaines offres.
N’y avait-il pas la possibilité de jouer malgré tout en Europe ?
Quand le FC Sapins s’est manifesté, je n’ai pas réfléchi trop longtemps. Ne pas jouer en club, cela signifiait que je risquais de perdre ma place en sélection. J’ai donc privilégié le challenge sportif plutôt que financier, même si les dirigeants du club ont fait un bel effort pour m’engager. Mais je ne regrette pas. Sportivement, je me remets à niveau, même si je manque de rythme. Et puis, j’en profite aussi pour me réadapter à la chaleur, à l’humidité, aux terrains difficiles. À deux mois de la CAN, ce n’est pas inutile…
En octobre dernier, il a été question du départ de Gernot Rohr, le sélectionneur des Panthères…
Je n’ai pas à donner mon avis sur le coach. Avec lui, cela se passe plutôt bien. Je peux ne pas toujours être d’accord avec ses choix, mais je les respecte. C’est lui le patron. Aujourd’hui, nous ne devons avoir qu’un seul objectif, préparer la CAN et être unis. Car nous avons hérité d’un groupe (Maroc, Niger, Tunisie) très relevé. Et il faudra être au top pour en sortir…
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Recueillis par Alexis Billebault, à Libreville