Son arrivée à la présidence de l’Assemblée marocaine surprend d’autant plus que Karim Ghellab, reconnu pour sa technicité et ses qualités de négociateur, faisait l’unanimité et que son parti, comme le Palais, souhaitaient qu’il fasse partie du gouvernement.
Mais conformément à ce qu’il avait annoncé, avant et après les élections, Ghellab était hostile à une alliance entre son parti et le PJD et aurait refusé de prendre un portefeuille dans ces conditions. C’est donc finalement au Parlement que le jeune ingénieur de 45 ans fera valoir ses qualités, incarnant du même coup la volonté des autorités de rajeunir le personnel politique et de dynamiser l’Assemblée.