Quelque 47 morts. C’est le lourd bilan des combats entre les rebelles touaregs et l’armée malienne, selon un communiqué diffusé jeudi 19 janvier par le ministère de la Défense.
« Les assaillants (la rébellion touareg, NDLR) ont subi des pertes lourdes », a estimé le ministère, qui évoque le nombre de 35 morts dans leur rang lors des combats à Aguelhoc et dix à Tessalit. Il y aurait également de « nombreux blessés » chez les rebelles selon le communiqué.
Du côté de l’armée régulière, les autorités dénombrent deux morts dans les affrontements et une dizaine de blessés, dont sept l’ont été à Aguelhoc et trois à Tessalit. Outre les pertes humaines, des destructions matérielles sont également à déplorer, et notamment de « véhicules ».
Ménaka "sous contrôle" de l’armée
Quant au bilan des combats à Ménaka, la première ville attaquée par les rebelles, mardi, aucun bilan n’a été fourni. Seule indication donnée ce même jour : « plusieurs personnes » y ont été tuées.
Ménaka est aujourd’hui « sous contrôle de l’armée » malienne, a indiqué le communiqué, une information confirmée par une source indépendante. Selon cette dernière, les villes de Tessalit et Aguelhoc sont également aux mains de l’armée régulière.
Depuis mardi, la rébellion touareg s’en est prise à ces trois villes du Nord malien, et a menacé de s’attaquer à d’autres localités. Ce sont les premières attaques de ce type depuis l’accord de 2009 avec le gouvernement malien, qui mettait fin à la rébellion. Selon le gouvernement malien, les combattants regroupent des touaregs rentrés de Libye suite à la mort de leur protecteur Mouammar Kadhafi et des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
(Avec AFP)