C’était le seul candidat en lice. Sans surprise, l’ancien Premier ministre Guillaume Soro a été élu à l’unanimité à la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, largement dominée par la coalition présidentielle. Élu de la circonscription de Ferkéssédougou, le leader des Forces nouvelles (ex-rebelles) est désormais le deuxième personnage de l’État et dauphin constitutionnel du président Alassane Ouattara.
Après la démission jeudi dernier de Soro et de son gouvernement – trois mois après les législatives de décembre 2011 – un remaniement ministériel est prévu dans les prochains jours. Selon des sources très autorisées à Abidjan, le nouveau chef de l’exécutif devrait être le ministre sortant de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio.
Les indépendants en troisième position
Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ex-chef d’État Laurent Gbagbo, avait boycotté les législatives, qui avaient donc été remportées par le parti Rassemblement des républicains (RDR) du président Ouattara avec 138 des 253 sièges (soit 54,54% des voix) juste devant son allié le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Henri Konan Bédié, qui a remporté 86 sièges (34%).
Les candidats indépendants arrivent en troisième position en détenant 17 sièges (6,72%). En raison de violences dans deux circonscriptions, le nombre total de sièges à pourvoir était de 253 au lieu des 255 prévus.
(Avec AFP)