Société

Raja Casablanca – Marchand : « Nous n’avons pas sous-estimé les Ghanéens de Berekum Chelsea »

Le Raja Casablanca a subi dimanche 25 mars à Kumasi une humiliante défaite (0-5) face aux Ghanéens de Berekum Chelsea, en 16e de finale aller de la Ligue des champions. Bertrand Marchand, l’entraîneur du champion du Maroc, avance quelques explications, et assure que son équipe réagira lors du match retour le 7 avril.

Mis à jour le 27 mars 2012 à 16:06

Bertrand Marchand, entraîneur du Raja Casablanca au Maroc. © AFP

Jeune Afrique : Que s’est-il passé dimanche 25 mars à Kumasi au Ghana ?

Bertrand Marchand : C’était une journée sans pour le Raja Casablanca, dans un contexte difficile, sur un terrain sec et bosselé. Nous avons trouvé en face de nous un adversaire de qualité, qui a tenté et a eu de la réussite. L’équipe s’est écroulée en seconde période, en encaissant quatre buts, dont un penalty discutable. Il nous manquait aussi plusieurs joueurs expérimentés, comme Erbate, El-Moubarki et Soulaimani. Enfin, certains des joueurs présents sur le terrain n’avaient jamais joué en Ligue des Champions.

N’avez-vous pas pris votre adversaire à la légère ?

Non. Nous n’avons pas sous-estimé les Ghanéens de Berekum Chelsea. C’est l’un des meilleurs pays du continent, il produit de très bons joueurs, et nous savions que Berekum était un adversaire dangereux.

Quelles sont vos chances de vous qualifier ?

Faibles, bien sûr. 10 %, peut-être. Mais on fera tout pour gagner ce match et tenter de réussir un incroyable exploit. On réagira, croyez-moi.

Vous sentez-vous menacé après cette défaite ?

Non, car les dirigeants savent que le Raja, même s’il fait partie des outsiders de la Ligue des Champions, ne peut pas rivaliser avec certains clubs. Il est obligé de vendre ses meilleurs éléments pour vivre. On va surtout se concentrer sur le championnat national, pour tenter de conserver notre titre. Le Raja est troisième, à six points du FUS Rabat. Quand je suis arrivé en octobre, l’équipe était en difficulté. Je pense faire du bon travail. Et les dirigeants semblent vouloir que je prolonge mon contrat, qui s’achèvera en juin.