L’Académie française a décerné le 21 juin son grand prix de la littérature Henri Gal, une récompense dotée de 40 000 euros, à l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour l’ensemble de son œuvre. Né à Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) en 1966, détenteur d’un diplôme d’études approfondies en droit public de l’Université de Paris-Dauphine, l’heureux lauréat a publié son premier roman, Bleu-Blanc-Rouge, chez Présence africaine, en 1998. Un livre qui lui vaudra le Grand prix littéraire de l’Afrique noire.
Un autre de ses romans, Verre cassé (Seuil), salué par la critique, paraît en 2005. En tout, Mabanckou sera plusieurs fois primé, obtenant le prix des Cinq Continents de la Francophonie, un autre de Ouest-France/Étonnants voyageurs et celui de RFO. Et en 2006, il publie Mémoires de porc-épic (Seuil), qui est récompensé par le Renaudot.
L’œuvre d’Alain Mabanckou, déjà abondante, comprend, outre des romans, de la poésie, des nouvelles et des essais. Elle a été traduite dans plusieurs langues, dont l’anglais, l’hébreu, l’italien, le coréen, l’espagnol… En septembre prochain, son nouveau roman, Tais-toi et meurs, paraîtra aux éditions La Branche. Cette année, il s’est lancé dans une nouvelle aventure : la production musicale avec un premier titre, Black Bazar – un clin d’œil à son ouvrage éponyme paru en 2009 au Seuil.