Mis à jour à 16h37.
Simone Gbagbo, qui se trouve actuellement en résidence surveillée à Odienné (nord de la Côte d’Ivoire) va-t-elle retrouver son mari Laurent à Scheveningen, dans la prison de la CPI située dans la banlieue de La Haye ? C’est en tout cas le régime de Alassane Ouattara qui devra prendre la décision de transférer ou non l’ex-première dame de Côte d’Ivoire aux Pays-Bas, la CPI ayant annoncé dans un communiqué, publié jeudi 22 novembre, qu’elle avait levé les scellés sur un mandat d’arrêt émis contre l’épouse de l’ancien président ivoirien.
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« La chambre préliminaire I de la CPI a levé les scellés sur un mandat d’arrêt émis à l’encontre de Simone Gbagbo pour quatre chefs de crimes contre l’humanité », indique le communiqué, précisant que le mandat d’arrêt avait été demandé par le procureur le 7 février et délivré sous scellés le 29 février dernier.
"Injuste"
Âgée de 63 ans, elle est soupçonnée de « meurtres, de viols et d’autres formes de violences sexuelles, d’autres actes inhumains et d’actes de persécution, commis sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 », a précisé la CPI.
Le parti desGbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), n’a pas tardé à réagir. « C’est un mandat aussi injuste que celui qui permet à la CPI d’emprisonner Laurent Gbagbo », a déclaré Richard Kodjo, secrétaire général du FPI.
(Avec AFP)