C’est un geste assez rare qui vient de se produire en Italie. Le joueur ghanéen, Kevin Prince Boateng, ainsi que toute son équipe du Milan AC, a choisi de quitter le terrain lors d’un match, certes amical, qui l’opposait à une formation de quatrième division italienne. La raison : il avait auparavant été la cible de cris de singe de la part des supporteurs de l’équipe adverse présents dans le stade.
Après seulement 26 minutes de jeu sous les cris racistes, la colère puis la sortie de l’ancien international ghanéen et de l’ensemble de ses coéquipiers ont contraint l’arbitre à interrompre cette rencontre.
Avant Boateng, peu de joueurs avaient osé quitter le terrain pour protester face au racisme des supporteurs. Seul le Brésilien Roberto Carlos avait sauté le pas, en avril 2011, dans le championnat russe. Le Camerounais Samuel Eto’o et l’Italo-Ghanéen Mario Balotelli, très souvent visés par ces mêmes cris de singe, se sont longtemps scandalisés, sans jamais cependant dépasser le stade des plaintes.
Par Mathieu Olivier (@MathieuOlivier)