Le Front populaire ivoirien (FPI) ne participera pas aux élections régionales et municipales du 21 avril. « Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections », a affirmé Richard Kodjo, le secrétaire général par intérim et porte-parole du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, jeudi 21 mars, dans une déclaration à la presse. Le FPI juge que les conditions d’un scrutin « transparent et inclusif » ne sont donc pas réunies.
Selon Kodjo, le boycottage sera total : les membres du FPI ne pourront « figurer sur aucune liste ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s’exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes ».
« Le FPI ne reconnaîtra pas les résultats de cette mascarade électorale », a poursuivi Richard Kodjo, dénonçant « l’incompétence et l’illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue caduque et illégale après les législatives de 2011 ».
(Avec AFP)