Politique

Uhuru Kenyatta prête serment et devient le 4e président du Kenya

Uhuru Kenyatta, candidat vainqueur de l’élection présidentielle kényane a prêté serment mardi 9 avril. Il réussit son pari de devenir président près de 50 ans après son père et malgré une inculpation pour crimes contre l’humanité de la Cour pénale internationale.

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Mis à jour le 9 avril 2013 à 13:03

Le président kényan Uhuru Kenyatta le jour de sa victoire, le 9 mars 2013. © AFP

Mis à jour à 12H09

Des milliers de Kényans étaient attendus pour la cérémonie d’investiture qui a lieu au Moi sports center stadium à Nairobi. Stade d’une capacité de 60 000 places. Pour ceux qui ne pouvaient pas accéder à l’enceinte, des écrans géants ont été installés aux abords. Une douzaine de chefs d’État et des chefs de gouvernement africains étaient attendus.

La prestation de serment se veut festive. Tout le stade a été décoré aux couleurs du drapeau national : noir, rouge, vert et blanc.

La position "délicate" des occidentaux

Outre les représentants continentaux, des officiels occidentaux ont été également conviés. Les États-Unis et plusieurs États européens avaient indiqué qu’ils enverraient leurs ambassadeurs pour assister à l’investiture de Kenyatta, qui par ailleurs est poursuivi par la justice internationale pour crimes contre l’humanité en raison de son rôle présumé dans les violences post-électorales de 2007. La Chine et l’Inde, qui ne sont pas signataires des statuts de la Cour pénale internationale, dépêcheront de hauts responsables pour assister à l’événement.

Les Occidentaux « se trouvent dans une position très délicate » estime Daniel Branch, expert du Kenya à la Warwick University. « Mon intuition est que tout le monde va trouver un moyen de s’accommoder » a-t-il cependant estimé.

(avec Agences)