Le Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, l’assure dans un entretien au Parisien, jeudi 9 mai : « Ce choix est conforme au droit musulman ». Comme en Turquie et en Libye, les dates du ramadan seront désormais fixées à l’avance « sur la base de calculs astronomiques ». Et dans une « résolution sur l’adoption d’un calendrier lunaire basé sur le calcul », adoptée lors d’un colloque à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), le CFCM a décidé que le mois de jeûne aurait lieu du 9 juillet au 8 août, date de la fête de l’Aïd el-Fitr.
« Les avantages de la réforme sont la prévision, l’organisation et la planification », a commenté Mohammed Moussaoui. Les salariés musulmans pourront plus facilement demander des jours de congé à leurs employeurs, les établissements scolaires pourront prendre les dates du ramadan en compte pour fixer les calendriers d’examen et les abattoirs pourront mieux organiser leur activité.
En 2009, environ 70% des musulmans de France (estimés à 3,5 millions, dont environ 800.000 pratiquants réguliers), déclaraient observer le jeûne du ramadan, contre 60% il y a 20 ans, selon un sondage Ifop.
(Avec AFP)