Après la clôture du sommet de l’UA des chefs d’État, à Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, président en exercice de l’organisation, a livré son sentiment sur la Cour pénal internationale : « La Cour pénale internationale (CPI) mène une sorte de chasse raciale en ne poursuivant que des Africains », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : « Lors de la création de la CPI, l’objectif était d’éviter toute sorte d’impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale ».
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Ces déclarations intervient alors que le sommet de l’UA s’est achevé sur la réclamation du transfert à la justice kényane des poursuites engagées par la CPI contre les président et vice-président kényans, pour crimes contre l’humanité.
(Avec AFP)
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