Mis à jour à 17h05.
L’otage français Philippe Verdon, qui avait été enlevé en novembre 2011 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et dont le corps a été retrouvé au début du mois dans le nord du Mali, a été assassiné d’une balle dans la tête, a annoncé jeudi le parquet de Paris.
« Après rapatriement de la dépouille en France, l’autopsie pratiquée hier (mercredi) -17 juillet 2013- a été complétée aujourd’hui (jeudi) par un examen anthropologique toujours en cours qui permet dès à présent d’établir que Philippe Verdon est mort assassiné d’une balle dans la tête », a précisé le parquet.
"Chiens"
Réagissant à l’annonce de l’assassinat, le président du comité de soutien de Philippe Verdon, Pascal Lupart, a estimé que l’otage français « a certainement été exécuté parce qu’il était faible », rappelant qu’il semblait déjà très affaibli sur une vidéo diffusée l’été dernier dans laquelle il évoquait ses conditions de vie difficiles. Agé de 53 ans, le Français souffrait, en partant pour le Mali, d’un ulcère et de tachycardie.
« Cet assassinat, qui ajoute de la peine pour une famille déjà endeuillée », prouve que ces « chiens sont capables de mettre leurs menaces à exécution et donc de tuer froidement », a déclaré Pascal Lupart à l’AFP. Il a considéré que cette annonce « clôt définitivement la polémique sur le statut de Philippe Verdon. (…) Philippe était un civil qui est mort comme un combattant », a-t-il jugé.
(Avec AFP)