Mis à jour le 09/01.
Des renforts français ne sont pas prévus en Centrafrique, du moins pour le moment. En visite sur une base aérienne du sud-ouest de la France, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé mardi 7 janvier qu’il n’y avait, "dans l’état actuel des choses","pas de raisons particulières" d’envoyer des renforts à Bangui, ajoutant qu’un point serait fait "début février".
"Il faudra d’abord apprécier la situation lorsque la Misca (la force africaine déployée sur place, ndlr) sera arrivée à son plein déploiement, ce qui n’est pas encore le cas", a-t-il dit à la presse lors d’une visite de la base aérienne 120 de Cazaux, à La-Teste-de-Buche (Gironde). "On appréciera la situation au début du mois de février (…) La Misca devra être absolument opérationnelle dans ces délais-là", a ajouté Jean-Yves Le Drian.
>> Voir notre carte interactive : Les ressortissants africains fuient Bangui
Deux visites à Bangui en trois semaines
"Pour l’instant, la participation française est forte : 1 600 hommes, c’est un chiffre important. La Misca (…) est aux environs de 4 000 (soldats), nous avons commencé des patrouilles mixtes et nous avons commencé la sécurisation, parties de quartiers par parties de quartiers, sur Bangui", a-t-il poursuivi.
Le ministre a également rappelé s’être rendu "il y a trois jours" à Bangui, pour "la deuxième fois depuis trois semaines". Il s’y est notamment entretenu avec le général Francisco Soriano, qui dirige l’opération française Sangaris, et le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, qui est à la tête de la Misca.
(Avec AFP)