Ils étaient accusés d’attaques contre la police, émeutes et détention d’armes, 113 Frères musulmans, arrêtés lors de manifestations fin décembre au Caire, ont été condamnés, le 9 janvier, à des peines de prison.
Soixante-trois d’entre eux ont écopé d’une peine de trois ans de servitude pénale chacun et d’une amende de 50 000 livres égyptiennes (5 285 euros). Il s’agit d’une des plus spectaculaires condamnations collectives depuis le lancement par les autorités en place d’une vaste campagne de répression contre la confrérie islamiste à la suite du renversement du président Mohamed Morsi
Le tribunal a fixé à 5 000 livres chacun la caution qui leur permettrait de comparaître libre en appel, selon des sources judiciaires dans la capitale égyptienne.
Travaux forcés
Dans une autre affaire, 24 partisans des Frères musulmans ont aussi été condamnés à trois ans de prison accompagnés de travaux forcés, pour des violences survenues au Caire. Ils étaient notamment poursuivis pour appartenance à une organisation terroriste, le qualificatif retenu par les autorités contre la confrérie depuis le 25 décembre.
Un troisième procès s’est achevé par la condamnation à deux ans et demi de prison de 26 étudiants de l’université Al Azhar, où de nombreuses manifestations parfois violentes ont éclaté depuis l’été dernier.
(Avec Reuters)