"Bien sûr c’est ça, un coup d’Etat", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Bruxelles à l’issue d’un sommet européen. Il était interrogé sur le point de savoir s’il partageait les vues de la présidence tchèque de l’UE pour qualifier les évènements sur l’île de coup d’Etat.
"Je regrette beaucoup l’évolution à Madagascar, j’appelle à des élections le plus rapidement possible, qui est la seule façon de sortir de l’imbroglio", a souligné M. Sarkozy lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen.
"Il y a beaucoup de choses à dire sur l’ancien président (Marc Ravalomanana) mais j’observe qu’il est renversé sans aucune élection. J’observe que la première décision c’est la suppresion du Parlement, ce qui n’est quand même pas un signe extrêmement positif", a souligné M. Sarkozy.
Il a "mis en garde" le nouveau pouvoir d’Andry Rajoelina sur l’intégrité physique de l’ancien président". "Il doit être jugé s’il y a besoin", a ajouté M. Sarkozy.
Lâché par l’armée, le président Marc Ravalomanana a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l’opposition, Andry Rajoelina.