RDC : le parti au pouvoir choisit Kabila comme candidat à la présidentielle

Le parti au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), le PPRD, a « désigné » dimanche le chef de l’État sortant Joseph Kabila comme candidat pour la présidentielle de novembre, a constaté l’AFP.

Joseph Kabila, le 17 août 2011 à Luanda. © AFP

Joseph Kabila, le 17 août 2011 à Luanda. © AFP

Publié le 21 août 2011 Lecture : 1 minute.

"Le camarade Joseph Kabila est désigné et investi candidat" du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), a déclaré le secrétaire général Evariste Boshab au dernier jour du congrès du PPRD au stade des Martyrs de Kinshasa. Le parti "recommande" au président "d’accepter d’être candidat à sa propre succession", indique par ailleurs la résolution du congrès lue aux 3.500 congressistes venus de toutes les provinces de la RDC et de l’étranger, et réunis sous un chapiteau érigé dans le stade.

Joseph Kabila, 40 ans, le plus jeune président du pays, a succédé à son père Laurent-Désiré Kabila assassiné le 16 janvier 2001. Il devrait se présenter à la présidentielle prévue le 28 novembre, à la même date que les législatives. En 2006, le PPRD l’avait déjà désigné comme candidat mais il s’était présenté en indépendant.

la suite après cette publicité

Multiples candidatures

Plusieurs opposants se sont déclarés candidats à la magistrature suprême, dont le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Etienne Tshisekedi, qui avait organisé le 9 août un meeting très suivi au stade des Martyrs.

Outre l’opposant historique, l’ex-président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a été investi pour la présidentielle par son parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC), créé en 2010. Le Mouvement de libération du Congo (MLC) a pour sa part choisi Jean-Pierre Bemba, détenu et jugé à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye (Pays-Bas) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Centrafrique.

L’opposition n’a jusque-là pas réussi à s’entendre sur une candidature commune. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a débuté jeudi la réception et le traitement des candidatures pour la présidentielle et les législatives — les deux à un seul tour. Ce processus, qui devait dans un premier temps se dérouler du 4 août au 6 septembre, prendra fin le 15 septembre, selon un communiqué de la Ceni publié jeudi.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires