Sur sa moto, une KTM 690, Verhoestraete, 33 ans, a traversé six des onze provinces de l’ex-Zaïre et s’est arrêté dans 10 grandes villes-étapes : Moanda, Kinshasa, Kikwit, Tshikapa, Kananga, Mbuji-Mayi, Kamina, Kolwezi, Lubumbashi et Kasumbalesa. Il a ainsi parcouru 3.300 kilomètres en sept jours.
La Trav’RDC était un défi dans un pays où les accidents sont fréquents à cause du mauvais état des pistes et des véhicules – souvent surchargés – et de l’imprudence de certains chauffeurs. Et où il ne reste plus que 12.000 kilomètres de voies carrossables, contre 140.000 à l’indépendance, en 1960.
Je me sens plus Congolais qu’Européen
Depuis 2010, Frank Verhoestraete, qui a vécu la majeure partie de sa vie en RDC, participe au rallye Dakar en Amérique du Sud. Il est arrivé successivement 19e, 27e, et 102e lors de la dernière édition en janvier, handicapé par des « problèmes techniques ».
Chaque fois, il a défendu les couleurs de son pays d’adoption. « J’ai vécu plus de temps ici qu’ailleurs. Je travaille ici, j’ai ma vie ici. C’est pour ça que je me sens plus Congolais qu’Européen », justifie le natif d’Anderlecht, dans la banlieue de Bruxelles.
(AFP)