Les deux accusés, dont le procès s’est ouvert dimanche devant le tribunal criminel d’Alger, ont avoué au cours de l’instruction avoir fait partie d’un groupe d’islamistes basé à Chlef, à quelque 200 km à l’ouest d’Alger.
Selon la presse algérienne, Antar Ali et Djilali Kouri ont reconnu avoir assassiné des militaires et des membres de groupes d’auto-défense, et participé à des viols collectifs de plusieurs dizaines de femmes qu’ils avaient ensuite égorgées.
La peine de mort n’est plus appliquée en Algérie en vertu d’un moratoire adopté en 1993.
Prévu le 1er avril, le procès avait été reporté car Antar Ali avait refusé l’avocat qui lui avait été commis d’office par le tribunal.
L’Algérie a vécu une guerre civile particulièrement violente dans les années 1990, suite à l’interruption par les militaires du processus électoral législatif qui promettait une victoire aux islamistes du Front islamique de salut (FIS), qui a été interdit. Ce conflit a fait quelque 200.000 morts, selon les estimations officielles.