« J’étais sur le pont quand les roquettes ont atteint le bateau. Il y avait beaucoup de monde à bord », se souvient Moussa*, un des rescapés de l’attaque du Tombouctou. Ce navire de transport fluvial de la Compagnie malienne de navigation (Comanav), attaqué par des jihadistes le 7 septembre sur le fleuve Niger à hauteur de la commune de Banikane, à plus de 1 000 kilomètres au nord de Bamako, n’est plus qu’une carcasse calcinée. Impossible d’avoir une idée précise du nombre de victimes, mais plus d’une centaine de personnes – voire le double, selon certaines sources – auraient péri dans ce drame.

Le « Tombouctou » en flammes sur le fleuve Niger, le 7 septembre 2023. © DR
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