Quand, plus de soixante ans après les indépendances, certains se lamentent encore sur les raisons pour lesquelles « la France a perdu le Sahel », alimentant au passage la propagande antifrançaise – rémunérée ou non – ces jours derniers aux abords des bases militaires de Niamey et de Ouallam, d’autres planchent sur la façon de gagner la paix sociale au plus vite. C’est en tout cas l’option activée par le nouveau président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema.
Un jour à peine après avoir “mis à la retraite” le président Ali Bongo le 31 août dernier, l’officier a ordonné la passation aux mains du patronat de la gestion de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Sans doute a-t-il en tête (lui aurait-on soufflé ?) que les Gabonais, en plus d’être profondément las de la gabegie et de la