Un programme à 500 milliards de francs CFA (plus de 762 millions d’euros) pour développer huit filières stratégiques, une enveloppe de 200 milliards pour lutter contre l’insécurité alimentaire, et un plan de 22 milliards pour mettre en culture 11 000 hectares et produire près de 200 000 tonnes de céréales…
Depuis mai, l’exécutif burkinabè, dirigé par le président de la transition et capitaine Ibrahim Traoré, multiplie les annonces à destination du secteur agricole. Et pour cause, ce dernier est primordial pour l’économie, contribuant à 20 % au produit intérieur brut (PIB) et employant 60 % de la population, selon les données de la Banque mondiale.