Politique

Au Niger, l’armée française commence à plier bagages

À la demande de Niamey, la France a initié un processus de retrait de certaines de ses capacités militaires dans le pays. Entre 1 200 et 1 400 soldats français y sont déployés, ainsi que des avions de chasse et des drones.

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Mis à jour le 6 septembre 2023 à 14:30

Un soldat de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) française devant un hélicoptère NH90 Caïman, sur la base militaire de Ouallam, Niger, le 15 juillet 2022. © BERTRAND GUAY/AFP

Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger pousse l’armée française vers la sortie. Le lundi 5 septembre, le ministère français des Armées a reconnu que des « échanges » avaient bien lieu entre Paris et Niamey sur le retrait de « certains éléments militaires » français du pays. La veille, Ali Mahaman Lamine Zeine, le Premier ministre nigérien nommé par la junte, a affirmé que des « échanges » étaient en cours pour obtenir un départ « très rapide » des soldats français – tout en disant vouloir, « si possible », « maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses ».

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