Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger pousse l’armée française vers la sortie. Le lundi 5 septembre, le ministère français des Armées a reconnu que des « échanges » avaient bien lieu entre Paris et Niamey sur le retrait de « certains éléments militaires » français du pays. La veille, Ali Mahaman Lamine Zeine, le Premier ministre nigérien nommé par la junte, a affirmé que des « échanges » étaient en cours pour obtenir un départ « très rapide » des soldats français – tout en disant vouloir, « si possible », « maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses ».

Un soldat de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) française devant un hélicoptère NH90 Caïman, sur la base militaire de Ouallam, Niger, le 15 juillet 2022. © BERTRAND GUAY/AFP