Denis Kadima entrevoit-il le bout du tunnel, lui qui, dans une interview accordée à Jeune Afrique, avait dit avoir « hâte d’en finir avec ces élections » ? Le 1er septembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a officiellement convoqué le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 20 décembre.
« À ces prophètes de malheur qui espèrent et affirment à haute voix que la Ceni sera la cause d’un violent conflit postélectoral, qui justifierait une grave instabilité politique et qui conduirait à un changement de régime antidémocratique, nous répondons simplement en deux mots : sans effets », a-t-il lancé depuis le QG de la Ceni en pleine réfection. Dans sa ligne de mire : la mission d’observation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Église du Christ au Congo (ECC).