Face au tollé provoqué par la répression meurtrière d’une manifestation le 30 août à Goma, les autorités ont décidé de changer de ton. Au lendemain des faits, le ministère de la Communication avait en effet défendu l’action des forces de sécurité. « Les manifestants ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public, et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entraînant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville », avait déclaré le ministre Patrick Muyaya dans un communiqué.
Sanctions
Le discours est désormais bien différent et le gouvernement a décidé de frapper fort. « Félix Tshisekedi est extrêmement fâché et indigné, affirme un membre du gouvernement. Il ne comprend pas une telle brutalité contre des civils. »