Le coup d’État n’a pas encore livré tous ses secrets, tandis que Brice Clotaire Oligui Nguema, le général désormais président de la transition gabonaise, n’a pas tout dit de ses motivations profondes. Mais une chose paraît claire : le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a pris pour cible une frange de l’ancien pouvoir et, en particulier, un homme : Noureddin Bongo-Valentin (NBV).
« La jeune garde »
Le fils d’Ali Bongo Ondimba a en effet été placé en détention aux premières heures de la journée fatidique du 30 août et reste détenu, selon nos sources, dans l’enceinte du palais présidentiel. Il est, comme plusieurs de ses proches, accusé de trahison envers les institutions de l’État, malversations financières internationales en bande organisée, falsification de signature ou encore trafic de stupéfiants, selon le communiqué lu par le CRTI à la télévision nationale.