« Lorsque nous nous sommes installés, il y a vingt-huit ans, personne n’osait venir ici à cause de la guerre », se remémorent Régine et Bernard. « Ce n’était que de la brousse luxuriante », poursuit le couple de Français de 57 et 60 ans en désignant la maison en banco, inspirée des cases traditionnelles diolas et fonctionnant à l’énergie solaire, qu’ils ont fait construire au milieu des vènes et des caïlcédrats.
Havre de paix menacé
Tombés sous le charme de la côte sauvage basse-casamançaise lors d’un voyage à Kafountine, en 1996, ils ont acheté ce terrain de 5 700 m2 où ils vivent huit mois par an. Une région reculée, située à quelques kilomètres de la Gambie, qui a attiré au fil des ans d’autres Européens séduits par ce havre de paix aujourd’hui menacé.