On les décrivait souvent comme un club fermé, liés par de longues années passées au pouvoir, de part et d’autre de leurs frontières respectives. Au Congo-Brazzaville, au Cameroun, en Guinée équatoriale et au Gabon, la longévité au plus haut sommet de l’État est en effet la norme.
Fort logiquement, c’est donc avec une attention particulière que les présidents de ces pays d’Afrique centrale ont suivi les déboires de leur désormais ex-pair, Ali Bongo Ondimba, « mis à la retraite » ce 30 août par celui qui dirigeait jusqu’ici sa garde républicaine, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.