Le constat est sans appel. En République démocratique du Congo (RDC), moins d’un sous-traitant sur 10 est une entreprise détenue par des Congolais. C’est ce qui ressort d’un rapport visant à contrôler la conformité à la loi sur la sous-traitance en RDC.
Selon le document rendu public le 28 juillet par Miguel Katemb Kashal, directeur général l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le secteur est gangrené par la corruption et les marchés de la sous-traitance sont fermés aux investisseurs congolais alors que, selon la loi, ils doivent détenir au moins 51 % des parts des sociétés actives dans le secteur.