Économie

Pourquoi, sur le papier, l’Algérie aurait pu intégrer les Brics

Au regard des indicateurs macroéconomique de l’Égypte et l’Éthiopie qui rejoindront le groupement économique à compter du 1er janvier 2024, la candidature algérienne avait toutes ses chances. Explications.

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Mis à jour le 1 septembre 2023 à 07:59

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir (à gauche), et le président du Sénégal, Macky Sall (à droite)au sommet des Brics à Johannesburg, le 24 août 2023. © MARCO LONGARI/AFP

Bien qu’attendue, l’annonce est tombée comme un couperet : le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé le 24 août, lors du sommet des principales économies émergentes qui se tenait à Johannesburg, l’adhésion de l’Iran, de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis aux Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à compter du 1er janvier 2024. Exit donc la candidature de l’Algérie.

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L’absence au sommet du président Abdelmadjid Tebboune, remplacé par son ministre des Finances, Laâziz Faid, avait déjà laissé entrevoir ce dénouement. Pourtant, le président algérien avait fait de l’introduction de son pays au sein des Brics son cheval de bataille. Il n’avait cessé de marteler que « 2023 serait l’année de l’adhésion de l’Algérie aux Brics », arguant qu’Alger « bénéficie d’un soutien au sein du bloc ». À l’issue du verdict