Sans surprise, la Cour constitutionnelle de Centrafrique a validé, ce 21 août, la large victoire du oui au référendum du 30 juillet. En attendant la promulgation de la nouvelle Constitution, Faustin-Archange Touadéra (FAT), le chef de l’État, pense donc déjà à la suite. En l’occurrence, au choix d’un Premier ministre, d’un vice-président – fonction qui n’existait pas jusque-là –, et d’un président de l’Assemblée nationale.
Ces postes attirent bien sûr les ambitieux, au sein du cercle présidentiel. Parmi les plus actifs, Évariste Ngamana. Le beau-frère de Touadéra a pesé de tout son poids et usé de son actuelle position de premier vice-président de l’Assemblée nationale pour convaincre les députés récalcitrants, y compris au sein du parti au pouvoir, de s’impliquer en faveur du projet de Constitution.