Société

[Série] Maroc, terre de magie et de sortilèges

Dans tout le monde arabe et méditerranéen, le Maroc est réputé pour ses traditions ésotériques et la puissance supposée de ses magiciens et magiciennes. Un phénomène qui perdure à ce jour, parfois dans des domaines inattendus.

Mis à jour le 27 août 2023 à 17:03

Son identité plurielle – amazighe, arabe, juive, africaine – fait du Maroc, dans l’inconscient collectif, une « terre de sortilèges » par excellence. Ici, représentation orientale de djinns à la cour du roi Salomon. © Montage JA; DR

Dans l’inconscient collectif, lorsqu’on évoque la sorcellerie, nombreux sont ceux qui pensent à Haïti et à ses rites vaudous, dont les pratiques s’étendent jusqu’à La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis. Et puis – du moins dans le monde méditerranéen –, les gens pensent spontanément au Maroc, réputé « terre de sortilèges » par excellence. À cela plusieurs raisons : une identité plurielle – amazighe, arabe, juive, africaine –, la réminiscence de croyances païennes et la présence d’un syncrétisme entre islam et traditions amazighes.

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Mais il y a certainement aussi des explications anthropologiques, historiques et sociologiques à cette omniprésence de la magie dans le royaume : des rapports entre individus complexes et teintés de méfiance, une forme de domination pyramidale…

Jeune Afrique vous propose de partir à la découverte d’un monde immergé et occulte, mais bien réel. Un monde fascinant, façonné avant et après l’arrivée de l’islam au Maghreb, qui regorge de sortilèges en tout genre, de créatures surnaturelles – les djinns –, mais entraîne aussi de terribles dérives, comme le sort réservé aux enfants zouhris. Bon voyage !

Retrouvez les trois épisodes de notre série :

À LireAux origines de la divination marocaine (1/3)
À LireVoyage dans l’univers de la magie marocaine (2/3)
À LireAu Maroc, le mythe des enfants zouhris (3/3)