Mercredi 26 juillet. Il n’est pas encore minuit. À l’antenne de la télévision nationale, dix hommes, sanglés dans leurs uniformes, viennent dissiper en partie la confusion qui règne à Niamey depuis qu’au petit matin des éléments de la Garde présidentielle se sont retournés contre le président Mohamed Bazoum.
Des arguments « fallacieux »
Au micro, le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du fraîchement constitué Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), assure que les militaires ont mis « fin au régime » du président déchu. Un coup de force justifié, entre autres choses, par « la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale ».