Économie

Les entreprises françaises doivent-elles quitter le Sahel ?

Après les coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le sentiment anti-français gagne du terrain, avec parfois des conséquences sur le business hexagonal.

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Mis à jour le 23 août 2023 à 14:26

Le siège d’Orange à Niamey. © DR

Au lendemain du coup d’État perpétré contre le président nigérien Mohamed Bazoum, une question était sur toutes les lèvres : quid de l’uranium ? En effet, avec Orano, la multinationale détenue à hauteur de 45 % par l’État français, l’Hexagone importe ce minerai indispensable au fonctionnement de ses centrales nucléaires depuis le désert nigérien.

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Mais très rapidement, Orano et les compagnies minières actives dans le secteur, ont affirmé que le coup d’État ne change rien pour elle. Ou si peu. « L’événement n’a pas d’impact sur nos activités », a réagi Stephen G. Roman, PDG de l’entreprise canadienne Global Atomic qui développe le projet de Dasa. Du côté d’Orano, la direction évoque « une attention particulière afin d’assurer la sécurité de l’ensemble de [ses] collaborateurs et de [ses] sites sur place ».

Des conséquences pour les exportations