Jeune Afrique : Avant le coup d’État du 26 juillet au Niger, il y a eu ces dernières années des putschs en Guinée, au Burkina Faso et au Mali. Pourquoi la Cedeao réagit-elle cette fois différemment ?
Abdel-Fatau Musah : En trois ans, il y a eu sept coups d’État dans la région. Il faut arrêter cette contagion et nous pensons que c’est le bon moment avec le Niger, après tous les avertissements qui ont été formulés.
La Cedeao est par ailleurs sous une nouvelle administration. Le président Bola Tinubu est désormais à sa tête, et les Africains doivent connaître le rôle qu’il entend jouer en faveur de la démocratie et contre les dictatures militaires.