Ousmane Sonko a été admis dans le service de réanimation de l’Hôpital principal de Dakar « vers 1 heure du matin, à la suite d’un malaise », selon l’un de ses proches. Hospitalisé dans le pavillon VIP « Teranga » de l’établissement de santé depuis dix jours, l’opposant a débuté une grève de la faim après avoir été placé en garde à vue, le 30 juillet dernier. Il avait par la suite été inculpé pour huit chefs d’accusation, dont « appel à l’insurrection », et placé sous mandat de dépôt à la prison de Sébikotane.
Contacté mercredi par Jeune Afrique, l’un de ses avocats assurait qu’Ousmane Sonko était « très affaibli » et « mal en point ». « La situation s’est empirée », prévenait notre interlocuteur. Ousmane Sonko refuse de s’alimenter et de se faire soigner par les services hospitaliers, en dépit des tentatives de ses proches pour le convaincre de cesser sa grève de la faim. Il souffrirait, selon ses avocats, d’une insuffisance rénale causée par son hypoglycémie.