LE MATCH – Son apparition à la télévision d’État, dans la nuit du 26 au 27 juillet, a fait sensation. Debout, Moussa Salaou Barmou, yeux baissés, ne regarde pas l’objectif de la caméra. Il n’a pris place qu’au second rang des putschistes, comme s’il n’était qu’un gradé ordinaire. Lui, le général au physique bonhomme, puissant et redouté patron des forces spéciales du Niger, n’est pourtant pas dupe : sa décision de s’allier à Abdourahamane Tiani est lourde de conséquences. Peut-être plus que tous les autres militaires présents, il est celui qui crédibilise le coup d’État en cours.

Moussa Salaou Barmou (à g.), chef d’état-major des armées du Niger, et Christopher Gwabin Musa, son homologue nigérian.
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