Économie

Contre toute attente, le Maroc fait aussi le choix des Brics 

Maroc, Algérie, Sénégal… La liste des pays africains ayant demandé à rejoindre le groupement économique s’allonge alors que le sommet des Brics aura lieu du 22 au 24 août, en Afrique du Sud.  

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Mis à jour le 11 août 2023 à 15:01

Wang Yi (2e G), directeur du Bureau de la Commission centrale du Parti communiste chinois pour les affaires étrangères, avec Khumbudzo Ntshavheni (C), ministre de la présidence de l’Afrique du Sud, Celso Luiz Nunes Amorim (1er à droite), conseiller principal de la présidence du Brésil, Nikolai Patrushev (1er à gauche), secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, et Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale de l’Inde (2e à droite), lors de la 13e réunion des conseillers à la sécurité nationale et des hauts représentants à la sécurité nationale des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 25 juillet 2023. © Zhang Yudong/Xinhua via AFP

La nouvelle a pris de court même les observateurs les plus avertis du royaume. Alors que l’Afrique du Sud accueille, du 22 au 24 août à Johannesburg, le 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, a dévoilé la liste, jusqu’ici partiellement confidentielle, des pays ayant officiellement déposé leur demande pour rejoindre l’organisation. Parmi les 23 candidats, cinq pays Africains : Algérie, Sénégal, Égypte, Nigeria et, donc, Maroc.

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L’Algérie œuvre depuis des mois à rejoindre l’organisation, et le récent voyage de Abdelmadjid Tebboune à Pékin a été considéré par beaucoup comme un préalable au sommet. En mai 2022, déjà, l’Algérie, le Sénégal, l’Égypte et le Nigeria avaient d’ailleurs participé à une réunion virtuelle intitulée « Brics Plus ». Mais, pour le Maroc, c’est une surprise et les autorités du royaume n’ont pour l’instant pas commenté l’annonce de la ministre sud-africaine.

Possibilités d’adhésion