Le 2 août dernier, l’humanité a fini de consommer l’ensemble des ressources naturelles que la Terre est capable de produire en un an. C’est le constat fait par l’ONG américaine Global Footprint Network qui, chaque année, calcule ce qu’elle a baptisé le « jour du dépassement ». Chaque année, cette date intervient de plus en plus tôt, signe que l’être humain continue d’altérer durablement les écosystèmes qui l’entourent. Sécheresses, inondations, épidémies, famines… Les populations du monde entier en subissent les conséquences et doivent apprendre, sinon à les prévenir, du moins à s’adapter aux effets du dérèglement climatique.
Dans cette négociation du quotidien avec les éléments, le continent africain est particulièrement concerné, bien qu’il ne soit à l’origine que d’un pour-cent des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Les grandes institutions de financement du développement tentent de répondre à l’urgence, elles qui poussent désormais l’ensemble des prêteurs et investisseurs à mettre la notion d’adaptation au changement climatique au centre de leurs stratégies.