Politique

Au Congo, Denis Sassou Nguesso ou la marche de l’« Empereur »

Médiateur pour la Libye et les Grands Lacs, protecteur de la forêt tropicale… À deux ans et demi de la présidentielle, Denis Sassou Nguesso a les mains libres, et du temps, pour enchaîner les voyages diplomatiques.

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Mis à jour le 12 septembre 2023 à 13:28
Cécile Manciaux

Par Cécile Manciaux

Journaliste à Jeune Afrique depuis 2008, Cécile Manciaux est rédactrice en chef adjointe, responsable de la section « Grand format » de l’hebdomadaire. Ses principaux centres d'intérêt : l’aménagement et le développement urbain, le droit électoral, les religions, les trésors linguistiques.

(De g. à d.) Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise de l’Environnement (et par ailleurs épouse du directeur de la rédaction de Jeune Afrique), Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères, et Denis Sassou Nguesso, le président congolais, aux côtés de son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, et de sa ministre de l’Environnement, Marina Silva, lors du sommet de l’Amazonie, le 9 août 2023, à Belém, au Brésil. © RICARDO STUCKERT/BRAZILIAN PRESIDENCY/AFP

Saint-Pétersbourg (Russie-Afrique), Belem (sommet sur l’Amazonie), Johannesburg (Brics), Nairobi (Semaine africaine pour le climat), New York (Nations unies), Brazzaville (Sommet des trois bassins), Dubaï (COP28)… L’agenda des rendez-vous diplomatiques internationaux de Denis Sassou Nguesso (DSN) pour les six derniers mois de 2023 est plus que rempli.

Le président voyage beaucoup, trop peut-être, de l’avis de certains de ses compatriotes qui souhaiteraient le voir s’investir pour résoudre le moindre de leurs tracas quotidiens, mais jamais assez manifestement à ses propres yeux, lui qui a décidé de laisser le gouvernement gouverner pour mieux se consacrer à ce qui, dans le fond, le motive le plus : inscrire le Congo sur la carte de la mondialisation.

Sécurocrate serein