Il a pris les armes dans les années 1990 puis, une nouvelle fois, sous Mamadou Tandja. Le fera-t-il de nouveau alors que le Niger est cette fois secoué par un putsch ayant pour le moment abouti à la prise en otage de Mohamed Bazoum, dont il était l’un des principaux conseillers ? Rhissa Ag Boula assure pour le moment que non. Le Conseil de la résistance pour la République (CRR), dont il est aujourd’hui le porte-parole et qu’il a contribué à créer, le 8 août, ne vise à l’heure actuelle qu’à rassembler « tous les Nigériens démocrates et républicains ».
L’objectif du ministre d’État : la libération de Mohamed Bazoum et le rétablissement de ce dernier au pouvoir. Contacté par téléphone, il répond aux questions de Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Pourquoi avoir créé ce Conseil de la résistance pour la République ?