Politique

Coup d’État au Niger : le Mali et le Burkina Faso mettent la pression sur l’ONU

Les ministres des Affaires étrangères malien et burkinabè ont adressé, mardi 8 août, un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies pour réaffirmer l’opposition de leurs pays respectifs à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger, laquelle serait « improductive, voire contre-productive ».

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Mis à jour le 9 août 2023 à 15:17

Des manifestants tiennent un drapeau russe et une banderole de soutien aux chefs des juntes du Niger, du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, lors de la fête de l’indépendance, à Niamey, le 3 août 2023.

Le Mali d’Assimi Goïta et le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré continuent de soutenir le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), qui retient en otage le président nigérien, Mohamed Bazoum, depuis le 26 juillet dernier. Mardi 8 août, leurs ministres des Affaires étrangères respectifs, Abdoulaye Diop et Olivia Rouamba, ont ainsi écrit au Conseil de sécurité des Nations unies afin de marquer la ferme opposition de Bamako et de Ouagadougou à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger.

« Volonté populaire »