Dans la nuit du samedi 5 août, les députés sénégalais ont voté à une large majorité le projet de loi portant révision du code électoral, lequel rétablit dans ses droits civiques et politiques toute personne frappée d’incapacité électorale après avoir été condamnée à une peine d’emprisonnement ou d’amende.
Jusqu’ici, les articles L28 et L29 du texte interdisaient l’inscription sur les listes électorales de personnes condamnées à « une peine supérieure à trois mois de prison sans sursis ou supérieure à six mois avec sursis ». La réforme permet désormais aux citoyens concernés de réintégrer le fichier électoral « cinq ans après l’expiration de la durée de la peine prononcée ».