Le 30 juillet, à Abuja, la surprise, pour certains, a été de taille. Bola Tinubu, le président nigérian, élu depuis à peine cinq mois, a poussé la Cedeao (qu’il dirige actuellement) à adopter une ligne dure face au général Abdourahamane Tiani et aux putschistes du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Objectif : obtenir la libération de Mohamed Bazoum et empêcher que le coup d’État, survenu au Niger le 26 juillet, soit entériné.