Les nouvelles du président renversé Mohamed Bazoum continuent d’arriver au compte-gouttes. Dans un communiqué publié le 3 août, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) a alerté sur le sort réservé à ce dernier, assurant que l’électricité lui avait été coupée. Tout comme le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell qui, le même jour sur le réseau social X (anciennement Twitter), a appelé « à la libération immédiate du président », dont les « conditions de détention sont de plus en plus préoccupantes ».
Selon les informations de Jeune Afrique, il a tout d’abord été reclus dès les premières heures du putsch du 26 juillet et pendant près d’une semaine dans le sous-sol de sa résidence, située dans l’enceinte du Palais présidentiel.