C’est une courte vidéo de moins d’une minute tournée au smartphone, ni datée ni située. Sur l’image tremblotante, on distingue Ousmane Sonko, assis sur une chaise en plastique, micro à la main, entouré d’une assistance d’une dizaine de personnes. Au-dessus d’eux, sur le mur, une bannière du parti des Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité (Pastef).
« C’est inadmissible ce qu’il se passe au Sénégal. Nos politiciens sont des criminels. Ceux qui ont dirigé le Sénégal depuis le début mériteraient d’être fusillés ! », s’exclame le politicien, sous les applaudissements polis de ses auditeurs. « Excusez-moi, mais ce sont des criminels. Il y a un énorme potentiel et de réelles capacités dans ce pays. C’est inadmissible de voir un tel niveau de souffrance des populations. »