La reconduction d’El Fassi (70 ans), qui était le seul candidat, est intervenu à l’occasion du quinzième congrès du parti qui a tenu ses travaux sous le signe « Tous pour un Maroc des réformes ».
Le congrès avait adopté auparavant un amendement donnant droit à un troisième mandat au chef du parti s’il est nommé Premier ministre.
Quelque 4. 500 militants ont pris part à ces assises qui se sont déroulées sur fond de « réconciliation » pour la consolidation du leadership du parti réalisé depuis septembre 2007 à l’occasion des législatives.
Les communales, prévues le 12 juin prochain, sont décisives pour l’image de la formation la plus ancienne au Maroc (fondé en décembre 1943).
Axant sa doctrine autour de l’islam et de « l’égalitarisme » le parti de l’Istiqlal s’est vu contraint à un « pragmatisme » qui renvoie aux calendes grecques l’ossature idéologique tracée par son leader emblématique, Allal El Fassi (décédé en 1974).