Ce mercredi 2 août, à l’aéroport Diori Hamani de Niamey, la plupart des regards étaient encore focalisés sur les derniers Airbus A330 qui s’envolent pour Paris afin de rapatrier des ressortissants français du Niger.
Vers 8 heures du matin, un autre avion – bien plus petit – a aussi décollé du tarmac de la capitale nigérienne. Un Dornier 228-201, un appareil de liaison léger. À son bord, un équipage de douze personnes, dont quelques officiers membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte dirigée par le général Abdourahamane Tiani qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 28 juillet.